Les aventures de Lisa ~~~~~~~> Chapitres 1 à 3 - 3 à 6 - 6 à 9 - 9 à 11

- I -
Lorsque tout commence


Le soleil faisait son aparition. Il brillait déjà de mille feux, dans un ciel encore rouge. Sunnyville, la commune du soleil, se voyait illuminée d'un intense éclat doré. Mais en regardant de plus près cette mystèrieuse ville, vous vous aperceverez que l'éclat n'est pas le même dans tous les quartiers. Les banlieux noires luisaient à peine, les quartiers chichs et bourgeois respectaient cette lueur dorée, les rues et les ruelles, ou encore les quartiers normaux scintillaient d'argent.
Par ailleurs, dans ce même quartier, résidait Lisa. Lisa Angry. Cette jeune fille de 13 ans faisait l'honneur des 4emeF du Collège Marina Libiline*. Elle connaissait les équations comme personne, analysait les phrases plus vite que son ombre mais... on se moquait d'elle !
À cause de son nom de famille, Angry, qui signifie en anglais : « En colère », Lisa reçoit beaucoup de surnoms moqueurs, tous plus imaginatifs les uns que les autres. Pourtant, le caractère de la jeune fille ne laisserait pas imaginer son nom de famille barbar ! Au contraire, elle n'est pas angry, mais douce et généreuse ! Heureusement que Ella, son amie d'enfance, est présente pour la soutenir de ses doux messages.
À ce propos : attention : lisez bien ! J'en viens à la partie importante de ce petit prologue ! La petite Lisa, pour se lbérer et sortir de la ribambelle d'insultes qu'on lui lance, c'est inscrite au Club du Fer Doré, le centre équestre de Sunnyville. Il se situe dans le quartier bourgeois, à 10 km de chez Lisa. Et même si ça fait une sacrée petite trotte, Lisa ne c'est pas découragée ! ( À savoir : superficie de Sunnyville : 327 km² )
Petite paranthèse sur la famille de la petite cavalière. Pour commencer, présentons son frère ainé, Dan Angry. L'adulte occupe le poste de moniteur au Club. Aussi, à seulement 20 ans, il continu et ne veut pas quitter ses études.
Ensuite vient sa mère. Elle répond au nom de Madison Angry et... son age ? Madison a 40 ans. Son métier consiste à « code-barrer » des articles au MondialSun, le supermarché du coin. Je crois que ça s'appelle être... caissière ! Oui, c'est ça ! Donc, Madison est caissière et... les Angry possèdent aussi une mésange se nommant Lili.
Il me semble vous avoir aussi parlé de Ella. Parlons de sa famille tant que nous y sommes. Tout d'abord, présentons Carmilla, la benjamine de la famille. Elle est agée de 8 ans et est scolarisée à l'école primaire Bill Numners*, en CE2. Ensuite vient Mlle. Carla Delaunay, sa mère. 36 ans, tel est l'age de cette gentille maman.

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Marina Libiline = Marina est une indienne qui a gouvernée pour la première fois Sunnyville
Bill Numners = Grand mathématitien, c'était l'époux de la seconde mairesse de la ville

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Par chance, Carla Delaunay fut élue Mairesse de Sunnyville en début d'année. Enfin, les Delaunay possèdent un lionceau (pas commun comme animal de compagnie) se nommant Filou. Ella, au collège, est dans la même classe que Lisa, en 4emeF.

~ Commençons le récit... ~

Aujourd'hui commençait. Nous étions le samedi 19 mars 2003. Dans sa modeste demeure, Lisa Camille Séraphine s'étira comme un chat, puis elle regarda son radio-réveil. Il affichait déjà 10h26. Lisa soupira :
« J'ai dormi comme un loir ! »

Lisa se leva et marcha vers l'escalier menant vers le rez-de-chaussé, encore dans son pyjama violet. Là, elle entendit la douce voix de sa mère.
« Lisa ! Presse le pas ! Dan ne va pas t'attendre au Club !
_ Oui maman... Je pars me laver et je m'en vais ! »

Lisa fut contrainte de faire demi-tour pour se diriger vers la salle de bain. Quelques minutes plus tard, elle sortait de la pièce embuée et humide pour courir vers la porte d'entrée, son sac d'équitation prit au vol devant les escaliers. C'était dans la cuisine, la porte d'entrée résidait, immobile entre la cuisinière et la table. Dans cette pièce aux murs peints de couleurs acidulées, siègeait Madison Angry. Lisa annonça qu'elle partait.
« Je pars maman ! Je suis prête !
_ Ton sac est prêt ? Questionna la quarantenaire
_ Oui !
_ Tu as ta bombe et le reste ?
_ Oui, oui maman ! Bon, il faut que je parte et vite !
_ D'accord ! À tout à l'heure ma jolie cavalière ! »

Et la jeune fille aux cheveux noirs franchit le seuil de la porte, un sourire aux lèvres.



- II -
Bienvenu au Club !


Après avoir marché une heure durant, Lisa arriva devant le centre equestre. Il se situait rue d'Oxford, dans les quartiers les plus chics. Lisa s'exstasiait, comme à chaque samedi depuis deux longues années. Les 10 km la séparant du Club la faisaient hérisser ses longs cheveux sur sa tête.
Pour pouvoir atteindre son but (regagner le manège en 5 secondes chrono), Lisa ne perdit pas une minute de plus et sprinta tout en mettant sa bombe. En la voyant arriver, Dan fronça les sourcils. Sa patience ayant largement débordée, il laissa éclater sa rage et son teint vira au rouge tomate. Avec de l'imagination, on aurait vu de la vapeur sortir de ses narines et de ses oreilles.
« Lisa ! Non mais tu te fiches de moi ?!? Ca fait déjà pratiquement DEUX HEURES qu'on t'attend !!
_ Pff ! Quelle empotée celle-là ! Se moqua Karima Linneberg, une élève de terminale avare et (trop) sûre d'elle.
_ Karima, fiche-lui la paix et épargne-nous tes sarcasmes ! Défendit Ella
_ STOP !! coupa Valentin Dimitiel, furieux. Lisa est en retard de deux heures. Et alors ? Elle habite à 10 km quand même !
_ Ecoutez, je ne souhaite pas semer la zizanie avec un énième retard. Alors, merci beaucoup Valentin ! Commençons voulez-vous ?
_ Enfin une personne sencée ! Se dit Dan. Et en plus, c'est ma petite soeur !
_ Hem, hem ! Firent tout les apprentis cavaliers
_ Oui, bon, hem... pour vous entrainer faites-moi deux fois le tour du manège avec chaques allures. Cet à dire deux fois au pas, deux fois au trot et enfin, deux fois au galop !
_ Je prends Bella !! Hurla Karima comme si on allait lui voler quelque chose de précieux
_ Pour moi se sera ce beau Chocolat ! Renchérit Ella
_ Tornade fera parfaitement l'affaire ! Dit Valentin
_ Je vais prendre Caramel, comme d'habitude Dan ! Déclara Lisa
_ Et bien moi, je n'ai pas trop le choix. Je prends donc Blacky, mon fidèle ami tout en noir ! Termina Dan »

Tout le monde galopa, et le temps passa beaucoup plus vite que prévu. Lorsque fut venu le temps des adieux et des « À demain, au collège ! », Dan rejoignit Lisa, sa soeur cadette, pour lui avouer une triste, une abominable nouvelle...
« Lisa, je sais que tu tiens énormemment au Club du Fer Doré mais...
_ Oui ?
_ Et bien... c'est dur à dire... mais avec le manque de membre et de chevaux...
_ Dan, mon frère que j'adore, figure-toi que je m'attends au pir !
_ Il y a de quoi ! Le centre equestre va être rasé pour la construction de nouvelles villas riches !
_ Oh non !! Qui a bien put ordonner ça ?? C'est abominable !
_ C'est... Richard Dellgeton, le député de la circonscription !
_ Je... je... ne sais plus quoi dire... ni quoi faire mis à part pleurer... !!
_ Voyons Lisa ! On va trouver un autre endroit pour cavaler tu verras !
_ Non, non tu ne comprends rien !! Ce centre c'est ce qui m'est le plus cher au monde... sans compter Ella ! »

Lisa fondit en un torrent de larmes tièdes. Alertées par les plaintes de la meilleure élève de la classe des 4emeF, Ella se précipita vers sa meilleure amie pour la consoler. Curieuse, elle demanda :
« Que se passe-t-il Lisa ? Pourqupo pleures-tu ?
_ Le... le centre equestre va être rasé !
_ Oh non, quelle horreur !!
_ Tu vois ! Et tout ça à cause de Dellgeton, ce... ce député de malheur !!
_ Parce que c'est de sa faute ?!?
_ Je le haie, je le deteste !! En plus, il a les chevaux en horreur ! S'exclamèrent les deux amies sur un même ton de voix
_ Quelle tragédie ! Dan va faire quelque chose, hein ? Pleurnicha Ella, pleine d'espoir
_ Hélas. Il ne peut répondre car il se retrouve au chômage en plus !!
_ Oh... je suis navrée pour lui... »

Lisa et Ella entendirent soudain un bruit assourdissant et ne s'entendirent même plus penser. C'était le bruit de perceuse-visseuse-dévisseuse. Le jeunes collégiennes accoururent devant le centre. L'origine du son gêneur était Dan, vissant une plaque où À démolir par la société Coupe & Associés était incrit. L'amie Delaunay sussura :
« À démolir... »



- III -
Dans le feu de l'action


Prise de panique en voyant la pancarte déjà accrochée, Lisa prit Ella part l'avant bras et la tira jusqu'à sa modeste petite maison. Il fallait échafauder un plan de toute urgence. Elles ne pouvaient pas laisser le Club se faire raser et démolir ! O.K., le centre n'était plus très jeune, mais il fait partit du patrimoine de Sunnyville !! Lisa se moquait bien que 2003 soit l'année de l'inovation et du succès, du neuf contre le vieux . Ella et elle ne laisseraient jamais aucune machines s'en prendre à leur centre équestre ! Pour cela, il faudrait d'abord leur passer sur le corps et les exterminer, les anéantir.
Un fois arrivées à destination, la mère de Lisa interpella les deux filles lorsqu'elles furent rendues dans les escaliers.
« Descendez de là les miss ! Vous goûterez bien à mes petits gâteaux et au jus de fruit ?
_ Plus tard maman ! Répondit Lisa
_ Pour l'instant on a pas faim ! Merci quand même Mme. Angry ! Compléta Ella
_ Vous viendrez tout à l'heure alors ? Supplia Madison Angry
_ Certainement ! Répondirent les 4eme en choeur »

Libérées de l'emprise de Mme. Angry, les deux ados montèrent quatre à quatre les marches de l'escalier en bois de chêne, bien résolues à empêcher la destruction de leur endroit favoris. Elles discutèrent des heures et des heures, sans prêter la moindre attention à l'heure, et surtout, sans voir le temps passer. De 14h30, il se faisait à présent 19h53. Ella poussa un minuscule cri, à peine audible : elle devait aider sa mère à rédiger la feuille d'impos, car, sa mère était certe mairesse, mais était aussi une citoyenne parmis d'autres. Par conséquant, Lisa lui proposa de dormir à la maison et d'organiser une « Pyjama-Cogitation-Sur-Le-Sort-Du-Club-Party ». Il faudrait juste se coucher tôt, ou du moins, pas trop tard, car Miss. Stanfield, leur professeur titulaire, déteste les retards.
Dans la nuit, sans que personne, y compris les bests friends ne s'en aperçoivent car elles dormaient, un drôle de couple émergea de la fenêtre du balcon entre ouverte. Il observa pendant un tant les murs et leur papier peind à motif, puis les deux enfants. La femme possédait un regard envoutant, des cheveux enflammés et des lèvres pulpeuses. L'homme pour sa part, avait la peau écarlate, des sabots remplaçaient ses pieds, deux cornes tranchantes, une longue queue à frémir et, dans sa main droite, tenait un étrange sceptre, semblable à celui du diable, mis à part que la « fourchette » était remplacée d'un fer à cheval. Ils s'avancèrent d'un grand pas dans la chambre, en silence.
L'individu de sexe féminin renifla. Soit elle avait attrapé un gros rhume, soit elle sentait le calme et la sérénité de la pièce, qui, à la base, n'a pas d'odeur.
Elle lança, en touchant une figurine de la championne d'équitation Lucie Dakota :
« Elle vit ici, nous sommes chez elle !
_ En plus ça sent l'amour, le bonheur et la joie à plein nez ! Je haie ces odeurs, pas toi Sibille ?
_ Oui Maitre Edvans... Répondit la femme, dans un sourire diabolique
_ Envolons-nous ! L'Enfer Bleu nous attend... »

En partant, les deux étranges personnes laissèrent une poudres aux effets machiavéliques sur les personnes intelligentes... comme Lisa ! Par malheur, Miss. Stanfield avait prévu un contrôle de mathématiques et si UNE SEULE personne échouait, elle se verait expulsée du Collège !

Le lendemain...

Le réveil de Lisa sonna. Elle tourna, se retourna et se re-retourna. La jeune enfant finit par se lever, la mine encore fatiguée et l'air préoccuppé. Lisa semblait avoir un petit nuage noir au-dessus de la tête, comme dans les dessins-animés, sauf que là, ses cheveux seraient assortis.
Elle se dépêcha d'enfila un jean et de mettre un tee-shirt bleu ciel à manches balon discrètes, ensuite, Lisa se coiffa en quatrième vitesse et partit en prenant son cartable au vol. Lisa remarqua que les petits gâteaux de la veille étaient toujours là, dans une assiette en porcelaine. Elle arriva juste à l'heure pour prendre son bus, mais c'était vraiment Just Limit. Aujourd'hui, il était surpeuplé.
À 9h00, Lisa arriva au Collège Marina Libiline, pile lorsque les cours comencèrent, c'est à dire juste lors de la première sonnerie. En premier, Lisa courut s'assoir sur son « Trône » de première de la classe, près de la table de Ella. Toute la classe reçut le questionnaire, mais Lisa fut quelque peu désorientée en lisant la feuille de questions...

- IV -
Le miroir et des déboirs


Lisa, après avoir bloqué sur TOUS les exercices, sanglota. Ses larmes coulèrent le longs de ses joues roses, pour finir leur trajectoire sur la feuille de contrôle qui se retrouva complètement tachée et illisible, car, avec les larmes, l'encre du stylo plume s'effaça. Miss. Stanfield, en voyant cela, commença à s'inquièter sérieusement. Sa meilleure élève, celle qui collectionnait les A+ et les 20/20 bloquait sur un contrôle... et de maths en plus ! Rien n'allait plus... Mais que lui arrivait-il ?
Lisa, quant à elle, en voyant la professeur s'approcher, se stressa de plus en plus. Des sueurs froides coulaient le longs de son dos... Carlova Stanfield demanda à l'enfant :
« Ma petite surdouée, que se passe-t-il donc ?
_ Vous allez m'expluser ? Vous allez dire au Principal Mingway que je fus la seule à échouer au contrôle le plus siple de l'année ? Pas vrai ? Répondit Lisa, presque paranoïaque
_ Non ! Hors de question mon enfant ! Mais Mr. Mingway risque fortement de ne pas apprécier... Pourquoi pleures-tu ?
_ J'ai... j'ai... je crois avoir un enorme trou de mémoire ! Je ne parvient plus à aligner deux mots pour écrire une phrase en bon français ! Mes mains tremblent et ma tête enfle comme un ballon de foot... Je deviens rouge, presque violette ! Je vais... »

Lisa tomba au sol. Elle venait de s'évanouir, au grand contentement de Valentin, qui aurait un prétexte pour la secourir, ce qu'il fit.
« Lisa... Madame, que se passe-t-il ?
_ Oh, malheureusement, je n'en ai pas la moindre idée cher garçon !
_ Lisa ! Lisa, tu m'entends ? Lisa... »

Ella accourut au chevet de Lisa, pour qui elle s'inquiétait énormemment. Le choc fut plus immense encore pour la fille Delaunay lorsqu'elle découvrit la feuille de contrôle sale. Ella posa sa main sur le fron de l'évanouie.
« Emmenons-la à l'infirmerie. La pauvre, elle est toute fièvreuse et évanouie ! Déclara la sage Ella, tout en tournicotant ses cheveux bruns
_ J'approuve ! Mme. Suzanne saura remédier à tout cela, mais j'ai bien peur que la nouvelle ne fasse le tour de Marina Libiline en très peu de temps... Répondit l'adulte
_ Je vais la conduire à l'infirmerie ! Annonça Ella
_ Je la porterais ! Pauvre d'elle... Renchérit Valentin
_ Alors faites vite les enfants, le contrôle touche à sa fin ! Allez un peu de nerf ! »

Ella prit la main de l'évanouie, Valentin porta de corps frêle et léger de Lisa. Le chemin quiséparait les 4emeF de l'infirmerie commençait à s'éterniser. Enfin, au fond d'un couloir, la porte blanche à la croix bleue apparut enfin aux trois adolescents. Soulagés, Valentin et Ella exprimèrent leur contentement jusqu'à la plus grande extase. Mais ils durent marcher quelques minutes encore.
De l'autre côté de la porte blanche, et grâce à son ouïe très dévelloppée, Suzanne les entendit arriver et, par conséquent, leur ouvrit gentillement la porte. Lorsque l'infirmière s'aperçut – tard – que la victime n'était autre que la vaillante, la brillante Lisa, elle s'arrêta net et la regarda avec des yeux ronds en restant muette un instant.
La femme toute de blanc vêtue resta perplexe et porta sa main droite à son menton, la gauche sur ses hanches. Comment la Fierté du Collège pouvait-elle être al en point ? Et pendant un contrôle ?
« Bien le bonjour Mlle. Delaunay ! Mr. Dimitiel... Qu'a Mlle. Angry ?
_ Un évanouissement, un trou de mémoire et une fièvre douloureuse... Elle nous a fait une énorme frayeur Mme. Suzanne ! Répondit Ella, les larmes aux yeux
_ Nous vous la laissons. Prenez grand soin d'elle ! Ajouta le garçon amoureux en tendant le corps de la fille endormie à l'infirmière
_ Je vous la rendrais le plus tôt possible, soyez-en assurés ! »

Suzanne effaça son sourire. Elle s'en voudrait si la fille la plus douée du Collège finissait sa vie qui aura été de courte durée sur un de ces lits drapés de blanc. L'infirmière déposa Lisa sur l'un d'entre eux et partit en quête de sa malette d'urgence.
Pendant ce temps là, Lisa regarda autour d'elle. La question « Que c'est-il passé ? » se lisait sans difficultés dans ses yeux. La fillette encore à moitié endormie et inconsciente, sauta du lit et, par mégarde, pivota sur un pied pour se retrouver face au miroir porte-bonheur de Suzanne. Par malheur, elle perdit l'équilibre et se retrouva... au travers du miroir. Aucun bruit de verre cassé, pas de fracas. Elle venait juste de traverser la glace.



- V -
Un nouveau monde


Lisa croyait qu'elle nageait en pleine folie. Elle était sur un petit nuage... au sens propre du terme !
À côté d'elle, passaient des oiseaux, d'autres nuages et aussi... des pégases ?! Non mais quel délire ! On comprend maintenant pourquoi Lisa pensait être devenue folle. De plus, son nuage faisait comme un taxi ! C'est complètement incensé mais il devait avoir une destination précise. En revanche, il avançait, ou plutôt, il volait assez lentement.
Dans le champ de vision de la jeunette, un château immense squattait le premier plan. Devant celui-ci, sur un nuage gigantesque de la taille du parc municipal de Sunnyville, quatre petites filles de l'âge de Lisa s'amusaient gaiement avec une boule en or, une boule en diamant, une boule en argent et une boule en saphir. Elles les lançaient et les ratrappaient avec abileté.
Le « taxi » de la collégienne allait en direction du palais. Il s'arrêta devant sa gigantesque porte de verre, protégée par deux gardes. L'un deux demanda à la petite arrivante, qui semblait perdue :
« Qui êtes-vous, étrange damoiselle aux vêtements futuristes ?
_ Mon nom est Lisa et... j'ai... j'ai 13 ans ! Balbutia-t-elle
_ Que faites-vous ici Mademoiselle Lisa ?
_ Je... je... je ne le sais pas ! Je me trouvais devant un miroir lorsque soudain, par mégarde, je perdai l'équilibre. Peu après je me suis retrouvée là, sur ce nuage « dressé » qui m'a ammené à vous.
_ Bien. Entrez, Ô Lisa aux vêtements étranges ! La Reine Caroline Donovan va vous recevoir. »

Au moment précis où Lisa fit un pas devant elle, les quatre filles qui jouaient tout à l'heure sur la pelouse de coton vinrent saluer une à une la nouvelle.
« Bonjour ! Mon est Amber. Amber Stilina ! Commença la fillette aux ailes bleutées
_ Bienvenue ! Je suis Emma Stilina, la soeur ainée de Amber ! Ajouta la fille aux ailes orangées
_ Salut ! Mon nom à moi c'est Téa Windelwon. Je suis l'amie des soeurs Stilina. Déclara la fille aux ailes d'argent
_ Le meilleur pour la fin les filles !! Welcome ! Mon nom de St²r est... la St²r !! Non, non, je rigolais. Je m'appelle Milly Grinter, la seule, l'unique ! Hurla-t-elle en déployant des ailes dorées
_ Merci de l'accueil Amber, Emma, Téa et Milly. Mais... où sommes-nous ?
_ Nous sommes au Royaume d'Adriair, quelle question ! Répondit Milly
_ Pouvez-vous me conduire à votre Reine Caroline ?
_ Avec joie ! Répondirent-elles à l'unisson »
Ainsi, les quatre amies fées conduirent Lisa à la salle du Trône. Pour y parvenir, en revanche, ce fut tout autre chose : les fillettes durent longer maintes couloirs, trouver la bonne porte dans plusieurs corridors interminables, traverser pas mal de cours et beaucoup de jardins, bref, un vrai parcours du combattant. Sapristi, ce palais était immense !!
Au cours du trajet, remarquant que personne ne parlait, et même pas Amber, qui d'habitude a du mal à se taire, Milly interrogea leur invitée.
« Dis, tu ne connaîtrais pas Lise Donovan à tout hasard ? Lorsque nous étions petites et que nous avions 2 ans environ, Téa, Amber, Emma et moi adorions jouer avec elle. Mais on nous l'a enlevé et depuis ce jour, la Reine espère revoir un jour la fille qu'elle chérissait tant... Sa fille... (Milly versa une larme et serra les poings. Elle ajouta ensuite) Celui qui l'a enlevé doit payer pour ce qu'il a fait !!
_ Quel... court récit... tragique ! Malheureusement je ne la connais pas, et je suis plus que navrée pour votre Reine...
_ Tu le lui demandras lorsque nous la trouverons, mais en attendant, voici la Salle du Trône, Lisa ! Sur ce tableau, tu peux admirer la beauté éblouissante de Caroline, Dalhia, Rose Donovan, notre souveraine ! Déclara Amber, fière de la Chef de son royaume natal
_ Et à côté, sur la photo c'est... Continua Téa, déjà en larmes
_ ... Lise, Eve Donovan, héritière au trône, disparut depuis maintenant 11 ans. Chaque jours, nous venons faire bruler une bougie pour elle et... la photo date d'il y a 4 ans. C'est la seule photo récente qu'on ai de Lise... Fini Emma, sous le choc
_ Faites-voir ! Peut-être la reconnaîtrais-je ! Dit Lisa dans un sourire remplit de tristesse (Amber lui tendit le cadre en volant de ses propres ailes)
_ Alors Lisa ? Tu ne la reconnais pas, hein ? Interrogèrent les si affectueuses amies, le regard en même tant plein et vide d'espoir
_ Elle... elle me ressemble étrangement ! Comment... Répondit Lisa, qui semblait être au bord d'un second évanouissement
_ Ah oui... Tient, c'est vrai ça... venez voir ! Murmura Téa »

Les trois autres fées volèrent jusqu'à Téa, et mirent Lisa un peu à l'écart. Elles se posèrent et regardèrent le cadre, puis Lisa, le cadre, puis Lisa. Elles sourirent.
« Oh... firent-elles toutes sur un ton surpris et victorieux »



- VI -
Le couché de soleil

Les damoiselles se retournèrent vers leur invitée. Amber sourit, suivit des autres qui affichèrent illico la même expression sur leurs visages doux comme une peau de pêche. Elles s'entreregardèrent. Elles sautillèrent en tout sens, folles de joies, pleines de soulagement et d'euphorie. Milly, Téa, Emma et Amber hurlèrent :
« ON A RETROUVE LISE !!! ON A RETROUVE LISE !!!
_ C'est merveilleux !...
_ ... magnifique !...
_ ... sensationel !...
_ ... incroyable !
_ Lisa-Lise ? Oh, dieu du ciel tu es vivante ! Souffla Téa, soulagée, tout en étreignant le centre d'attention : Lisa
_ Viens là ma grande !! Siffla Milly
_ Ecoutez-moi ! Cria Lisa tout en se débattant pour essayer d'avoir un peu d'air. Je lui ressemble certainement, mais je ne suis pas elle ! Loin de là !!
_ Pff... viens Lisie ! On va t'habiller comme sur la photo ! Proposa Milly, la fée la plus branchée du quatuor »

Et se fut bras-dessus, bras-dessous que les filles se rendirent aux Grenier Royal. Dans ce lieu immensemment immense, qui, contrairement aux autres greniers, n'était pas sombre et poussièreux, mais lumineux et bien entretenu, la Reine Caroline entreposait et entrepose toujours ses affaires, y comprit celles de sa petite fille.
Lors de leur arrivée triomphale au Grenier Royal, les cinq petites s'inclinèrent pour la bonne et simple raison que la Reine se trouvait également là. Elle rangeait encore d'autres affaires, celles de Joyce et Rosalie, les deux servantes favorites de sa Majesté. Lisa la regarda, les yeux pétillants d'admiraton et d'inquiètude. Si la dénommée Madison Angry s'avérait être sa mère adoptive, Lisa le regretterait. Si, de l'autre côté, Caroline, Dalhia, Rose Donovan était sa mère véritable, sa mère biologique, Lisa ne saurait que faire.
Pour la jeune adolescente-apprentie-princesse tout se brouillait, s'emmêlait et s'embrouillait, des théories sautaient dans le wagon d'autres hypotèses farfelues... Soudain, la souveraine, dans un sourire radieux, demanda aux fées :
« Qui nous rammenez-vous donc là mes bonnes petites ?
_ Votre...
_ ... petite...
_ ... fille...
_ ... retrouvée !
_ Ce n'est pas ma mère ! Hurla Lisa, folle de rage. Puisque je vous répète que je suis Lisa Camille Séraphine Angry et personne d'autre !!
_ Je veux pas la rammener, mais... elle a pas cassé l'ambiance là ? S'étonna Milly tandis que Lisa s'enfuyait en pleurant »
Lisa ne voulait en aucun cas croire que la femme qui l'éleva 11 longues et heureuses années était un imposteuse. Pour elle, l'imposteuse était cette Reine de pacotille. De plus, Lisa était presque certaine que c'était une ruse pour avoir un enfant car elle n'en avait pas !! L'enfant, toujours en courant à toute allure, ne cessait de se répéter, en essayant de ne pas laisser paraître le remord qui la rongait :
« Je n'ai rien d'elle, je ne lui ressemble pas ! Je n'a rien d'elle je ne lui ressemble pas ! JE-NE-SUIS-PAS-SA-FILLE !!!!!!!!!! »

En poursuivant son chemin, la jeune et intelligente élève du Collège Marina Libiline ne se douta à aucun moment que les quatre fées, suivit de la Reine, chevochant Pomme d'Amour, son pégase, la poursuivaient.
Caroline, dans un virage à droite, défit son chignon pour aller un chouillat plus vite. Ses cheveux voletèrent avec la vitesse prise par Pomme d'Amour.
Téa mit la vitesse maximale supportable par ses pauvres petites ailes fatiguées.
Emma réussit à localiser Lisa-Lise, la fuyarde, avec son Robot-Cop-Capp 3000*, quand soudain, après 5 minutes de captage, plus rien. Pas même le plus faible signal.
Lisa, quant à elle, poursuivait sa route, la mine triste, le visage gris, sans savoir où aller de ce monde inconnu. Des larmes coulaient le long de ses joues. Ce fut alors qu'elle se souvint que son monde se trouvait de l'autre côté du miroir. De plus, Ella, Valentin, Miss. Stanfield, Mme. Suzanne et sa mère devaient être vraiment inquiets du non-retour de Lisa. Elle décida de rentrer. Mais... comment y parvenir ? En attendant, Lisa n'avait pas la tête à trouver une sortie. Elle pensait à tout ces gens qui se faisaient du soucis pour elle. En attendant, s'ouvrait à la courageuse enfant un merveilleux couché de soleil. Elle méditerait dessus.
« Je suis Lisa... »

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Robot-Cop-Capp 3000 = Invention de Emma. C'est un radar portable en quelque sorte

- VII -
Le retour au Collège


La nuit venait de tomber sur le Royaume d'Adriair. Après un long labse de temps, Lisa décida de sauter... dans le vide ! Seule solution valable à ce que dit Sauter ou rester ? De Alban Vaudrey-Vianneux, son livre de science-fiction préféré.
À la une, à la deux, à la trois !
La voici élancée dans les airs, ses petits yeux clos, ses cheveux s'envolant. Elle était libre.
Elle se sentait légère, se comparant à un oiseau de nuit car ses vêtements luisaient dans la pénombre. Quelques secondes s'écoulèrent. Puis quelques minutes. Puis quelques heures. Au bout de trois heures de saut – Lisa n'avait pas encore attérie -, la jeune enfant se dit à elle-même :
« Il s'éternise ce voyage ! Qand pourrais-je attérir ?... Oh... je regrette déjà ce que je vais dire, mais... les sarcasmes de Karima me manquent... Je m'ennuie tellement ! »

Il fallait juste le dire. La prière de Lisa fut exocée à l'instant même où elle finit sa phrase. Lisa attérit dans un énorme fracas sur le lit où elle avait été déposé pour la première fois, comme si rien ne c'était passé. Mme. Suzanne arriva en courant, alertée par le bruit. Alors, elle s'aperçut que sa malade était éveillée. Suzanne Vanveline sauta de joie ! Lisa ne perirait pas sur un de ces lits d'hôpital, c'était déjà ça ! La femme courut au chevet de la petite et l'interrogea :
« Mon enfant, pourquoi t'es-tu évanouie ?
_ Je... je ne me rappelle plus très bien. C'est déjà loin dans mon esprit !
_ Peu importe, retourne en cours ! Le contrôle touche à sa fin !! Vas-y ! »

Suzanne poussa l'intellectuelle dehors et lui souhaita bonne chance. À ce moment, Lisa prit ses jambes à son coup. Le contrôle ne toucherait à sa fin que dans 5 petites minutes, soit, pour Lisa, le temps qu'elle met en moyenne à remplir une feuille. La jolie fille arriva devant sa classe en un rien de tant. Si bien, qu'elle poussa un petit « Oh... quoi ? Déjà ? ». Devant la porte, Lisa se remit les cheveux en place, car ils étaient tout ébouriffés. Rien ne devait compromètre son arrivée triomphale dans sa classe, et encore moins des mèches rebelles. Elle prit une allure fière, mais sans trop exagérer pourn que ça fasse comme une allure naturelle.
Lisa entra, rayonnante. Elle fut acclamée par les intellos, et huée par les bruttes, comme d'habitude. Miss. Stanfield se garda de l'embrasser sur la joue et de l'étreindre de toute ses forces. À la place, elle se dépêcha de tendre une feuille de contrôle vierge à sa chouchoute-surdouée.
Lisa retourna à son bureau, embrassée par Ella et Valentin au passage. Eux, ne s'étaient pas retenus. L'écolière remplie la feuille en deux temps, trois mouvements tellement se contrôle était un jeu d'enfant. Ensuite, la professeure titulaire des 4emeF annonça à ses élèves, qui étaient plus que stressés :
« STOP !! Fin du contrôle ! Donnez-moi vos fiches, une correction collective s'impose es amis 4eme !
_ Oh nan ! Pff... n'est marre de c'te prof ! Soupira Jo Dulvet, le chef du Gang aux Poings d'Acier
_ Cool ! S'exclamèrent Lisa, Ella, Valentin, Tina Rosenberg, Elina De Larosed'or, Andrew Vincen et toute la clique d'intellos de la classe
_ Commençons par le devoir de Tym ! »

La classe entière corrigea TOUT les contrôles. Restait plus que celui de Lisa. Elle eut droit à tout les commentaires imaginable, du plus adorable au plus abominable, et j'en passe. L'avenir de Lisa ne tenait plus qu'à cette note-ci. Si c'était un 20, Lisa sauterait 5 classes et n'aurait plus qu'à passer son bac. Si c'était moins, elle passerait normalement dans la classe supérieur.
« Angry, Lisa : 19,5 / 20 »

Lisa était totalement médusée. Quoi ? Elle, celle qui collectionnait les A+ et les 20/20 avait eu moins que ces notes à un contrôle... De plus, elle serait la seule à avoir moins de la note maximale. Même Jo Dulvet, l'idiot par exellence, avait eu 20 !
Incompréhensible...
Mais malgrès cela, le contentement était au rendez-vous. Après tout, ce n'est pas la fin du monde non plus ! Pour conclure ce cours de la journée, la cloche sonna.
Ella et Valentin prirent Lisa par les bras et, sur le chemin qui mène à la cour de récréation et sur celle-ci, Lisa leur conta son aventure hors du temps et du commun. Ils ne la croyaient pas, bien sûr. Une telle aventure n'est réellement réalisable que dans un rêve ! Même la fille de mairesse (Ella) ne put s'empêcher de rire au nez de son amie d'enfance, sa meilleure amie.
« Ah, ah, ah !! Mais enfin Lili ! C'est complètement idiot ! Tu n'as vraiment pas trouvé un autre mensonge pour te faire valoir ? Rit Ella
_ Ella, je te jure que c'est vrai !!! Ce que je te raconte est la pure vérité ! En plus, tu sais très bien et mieux que quiconque que je n'oserais jamais te mentire ! Défendit Lisa
_ Moi, je te crois Lisa de mon coeur... Rêva Valentin
_ Pardon ?
_ Heu... non, rien ! »

Valentin s'écxarta du groupe et rosit. Il se chuchota à lui-même, pour se donner du courage :
« Aller mon pote ! Demain c'est la St Valentin ! Soit courageux et dit-lui tout ! »

Il regarda une fois encore Lisa, sa dulcinée, et ajouta :
« Je t'aime... »