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| | La Passeurs de Temps ~~~~> Chapitre 2 | |
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Invité Invité
| Sujet: La Passeurs de Temps ~~~~> Chapitre 2 Dim 9 Mar - 15:42 | |
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Lily se hâta de rentrer chez elle dans la nuit noire, Tom lui fit signe de la main avant de disparaître au bout de la rue et la jeune fille répondit joyeusement. Elle introduisit sa clé dans la serrure et tourna, la porte fit entendre un petit click ! métallique et s’ouvrit. La demoiselle la poussa, pénétra dans le vestibule plongé dans la pénombre, retira son manteau et le posa sur le porte-manteaux, enleva ses bottes, les posa soigneusement avec celles de sa mère et se prépara à monter se coucher lorsqu’une voix dans la pénombre attira son attention. - Alors ? La fautive se retourna et fut épouvantée de constater que son intrusion furtive n’avait pas été inconnue de Mme Dejeun. Cette dernière alluma la lumière et s’avança vers sa fille unique. Elle reposa plus calmement mais avec un ton sévère sa question. - Où étais-tu ? - Je… Lily n’avait aucune raison valable pour justifier ce retard. Elle se contenta de baisser les yeux et d’essayer de se faire toute petite. La ruse ne fonctionna pas et Mme Dejeun fut obligée de s’y prendre d’une autre façon si elle voulait découvrir la vérité. - Lily, tu peux me dire pourquoi étais-tu restée si tard chez Lord Faucette ? Une autre question sans raison possible autre que de dire la vérité. Lily se sentit obligée d’avouer pourquoi elle était restée aussi longtemps chez ce vieil homme. - Il… il nous racontait de très belles histoires. - Nous ? Tu n’étais pas seule ? Aïe, Lily comprit, mais trop tard, qu’elle venait de faire une bêtise. Elle tenta de se rattraper mais c’était trop tard. En voyant que l’expression du visage de sa mère devenait plus douce, elle capta le message : c’était le moment de faire celle-qui-doit-dormir-immédiatement-sinon-elle-s’évanouit. Sa ruse marcha très bien et Lily pu aller se coucher sans se faire attraper.
Le lendemain matin, la dormeuse sentit les rayons du soleil qui caressaient sa peau de pêche et elle décida de s’extirper des bras de Morphée. Elle ouvrit ses beaux yeux rieurs et sourit au petit oiseau qui gazouillait sur le rebord de la fenêtre. Lily s’étira et enfila ses chaussons avant se rendre dans la cuisine pour déjeuner. Françoise Dejeun aperçue sa fille et commença à lui préparer son petit-déjeuner : des tartines de pain avec de la confiture d’abricots du jardin, un bol de lait chocolaté et un grand verre de jus d’orange. Puis elle embrassa sa fille avant de partir pour un rendez-vous important. Lily se retrouvait seule dans la cuisine, en pyjama, avec aucun projet en vue. Elle mangea, déposa le bol et les couverts dans l’évier et retourna dans la salle de bain pour se brosser les dents et s’habiller. Une fois qu’elle eu finit, elle pensa se rendre à la bibliothèque pour aller passer deux heures au milieu des rayons couverts de livres anciens qui lui murmuraient mille mots attirants. Lily mit donc son manteau, prit ses clés et sortit sur le perron. L’air vif et glacial lui ébouriffa les cheveux et lui taillada les oreilles. Des nuages solitaires parsemaient le ciel bleu et des feuilles mortes que les vents d’automne n’avaient pas emportées, voletaient dans la lumière pâle du soleil en ce mois de décembre. Le manteau boutonné jusqu’en haut, l’écharpe de laine remontée sur le bas du visage, les moufles épaisses et chaudes recouvrant ses petites mains, Lily s’aventura dans la ville parcourue des courants d’air hivernaux. Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas le garçon qui tournait au coin de la rue en face d’elle et la jeune fille le percuta en plein fouet. Tombant sous le choc, et toute étourdie, elle ouvrit la bouche pour remettre l’importun qui venait de la faire tomber à sa place. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant son ami, Tom.
Le Seigneur de l’Ombre tempêta contre ses lieutenants : ils ne savaient pas comment faire pour extirper des renseignements précieux. Courroucé, il se leva et se dirigea vers son prisonnier. D’une voix mielleuse, il posa sa question. - Où se trouvent les Passeurs ? Comme aucune réponse ne lui vint, il s’emporta en renvoya le prisonnier pourrir encore deux ou trois jours dans son cachot. Ensuite, il se rassit sur son trône et appela son espion préféré. - Ma Fouine, ta mission se corse : nous ignorons l’emplacement exact de notre cible. Tu devras les retrouver et les suivre, revient me faire ton rapport dès que tu trouves une piste. L’espion sortit et le Seigneur se retrouva seul. Il repartit en direction de sa salle d’observations.
Après avoir salué et quitté Lily, Tom arriva devant chez lui, et il sonna à la porte. Personne ne dormait, mais personne ne lui en voulut d’être en retard. Il entra chez lui et referma la porte au nez de l’hiver qui tentait de s’introduire dans cette maison. Tom se coucha dès qu’il fut entré chez lui et passa plusieurs minutes à réfléchir aux paroles de Lyra. Il était un… un quoi ? Tom n’arrivait même plus à se souvenir des paroles de cette jeune inconnue. Il retournait ces pensées tant de temps qu’il finit par s’endormir. Le lendemain matin, il se leva avec les premiers rayons du soleil et Tom descendit dans la cuisine. En regardant le bol en faïence de sa mère génétique posé sur le rebord de l’évier, il sentit les larmes lui monter aux yeux et le garçon préféra se passer de déjeuner. Il remonta pour s’habiller chaudement et se préparer à aller à son cours d’escrime. Il en faisait depuis l’âge de huit ans, il avait passé tous les blasons haut la main et faisait des compétitions depuis deux ans déjà. Il était toujours le premier. Au bout d’une heure, Tom sortit de la salle de sport de son village fourbu, les mains couvertes de bleus dus aux nombreux coups de fleuret qu’il avait reçu. Il s’arrêta un instant pour mettre ses gants, remettre son fleuret dans son fourreau fabriqué par son grand-père et réajuster son écharpe blanche autour de son cou. Il ne rentra pas immédiatement chez lui et préféra flâner dans les rues et les ruelles en réfléchissant. Il tournait au coin d’une petite ruelle qui conduisait à la bibliothèque lorsque quelqu’un lui rentra dedans. Tom fit cette personne tomber et il allait l’aider à se relever en lui administrant un ou deux sermons bien placés lorsqu’il reconnut… - Lily ! Il s’empressa de lui tendre la main pour l’aider à se relever et lui sourit. Lily prit la main de Tom, se releva et lui sourit. Il lui rendit son sourire et lui demanda où elle allait. Lily lui répondit honnêtement : elle allait se renseigner à la bibliothèque. Tom lui demanda par simple curiosité pourquoi elle y allait et Lily lui donna quelque explications : elle faisait de l’équitation depuis l’âge de cinq ans et demi et qu’elle allait passer son Galop 5 dans un mois et que pour cela elle devait se renseigner. Mais elle ajouta en souriant que, puis ce qu’elle l’avait croisé, elle pouvait retourner plus tard à la bibliothèque et qu’ils pouvaient aller donner leur réponse à Lord Faucette. Tom accepta mais proposa de faire un détour par chez lui pour qu’il puisse y déposer son fleuret. Lily accepta joyeusement et ils se mirent en route en bavardant allègrement.
Ils mirent plusieurs minutes avant d’arriver en vue de l’une des nombreuses tourelles de la villa. Ils s’approchèrent de la porte en bois de chêne massif et frappèrent avec le heurtoir en cuivre. Le bruit sourd qu’il fit se répercuta dans toute la maison et des corbeaux, dérangés dans leur sieste, s’envolèrent en faisant entendre leur long cri lugubre. Des pas précipités se rapprochaient derrière la porte et celle-ci pivota sur ses gonds dans un long gémissement. Une petite silhouette trapue se dessina dans le pâle contre-jour. - Oui ? Si c’est pour me vendre des objets sans valeur, passez votre chemin ! La personne avait une voix nasillarde et un ton tranchant. Les deux enfants se sentir pris au dépourvu et Tom parvint à répondre d’un ton plus ou moins assuré. - Nous sommes des amis de Lord Faucette. Nous désirons lui faire une surprise, pouvons-nous entrer ? La petite silhouette s’effaça pour laisser passer ses deux invités et les conduisit dans la même pièce aux tableaux que la première fois où ils avaient rencontré Lyra. Les deux amis s’installèrent dans les fauteuils et chargèrent le serviteur, car apparemment le personnage remplissait cette fonction, d’aller chercher son maître. Le serviteur s’effaça et Lily et Tom se retrouvèrent seuls. Mais pas pour très longtemps. Le comte Eustache Faucette se glissa silencieusement dans la pièce, congédia d’un geste son serviteur et s’approcha des deux enfants. Il les surprit et leur demanda poliment pourquoi ils étaient venus. Lily et Tom expliquèrent à tour de rôle et concluèrent chacun par leur réponse positive. Eustache se frotta les mains, visiblement content, bourra sa pipe, l’alluma et en tira une ou deux bouffées. - Maintenant, dit-il, que vous êtes sûrs de ce que vous faites et dans quelle aventure vous vous lancez, nous allons pouvoir vous expliquer depuis le début, tout ce qu’il vous faut savoir. Nous remonterons à la Nuit des Temps… - Nous ? Excusez-moi de vous paraître impolie, mais vous êtes seul !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Passeurs de Temps ~~~~> Chapitre 2 Dim 9 Mar - 15:43 | |
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Le comte Eustache lui sourit, lui lança un regard plein de mystère par-dessus ses lunettes en demi-lune à monture dorée, tira sur sa pipe en bois de rose et se leva. Il se dirigea vers une petite commode en bois de frêne qui occupait un coin reculé, tapie dans l’ombre de la cheminée. Le vieil homme ouvrit un des tiroirs du centre et en tira un petit sac de velours vert avec un G brodé en fils d’argent dessus. Il fit signe aux deux enfants de le suivre. Les deux adolescents échangèrent un regard puis quittèrent les fauteuils moelleux qui les avaient accueillis puis, avec le comte Faucette pour guide, ils s’approchèrent du tableau qui représentait la prairie verte et le château blanc. L’adulte ouvrit son petit sac et en tira une minuscule clé argentée qu’il introduisit dans une serrure, à la taille de cette clé, qui disparaissait dans les dorures du cadre doré du tableau. Les deux amis ne perdaient pas une miette des actes de leur hôte et, au lieu d’entendre un click ! métallique comme n’importe quelle autre clé, ils entendirent une note pure lorsque Lord Faucette tourna la clé dans sa serrure. - Suivez-moi, je vous prie. Lyra nous attend. Lord Faucette avait posé son index gauche sur la toile du tableau et invitait les deux enfants à faire de même. Tom l’imita. Lily fit de même. Lorsqu’ils eurent tous posé leur index sur le tableau, le garçon brun ressentit une étrange et agréable sensation. Il eut à peine le temps de la comparer à celle que l’on ressent lorsque l’on traverse un mince rideau d’eau qu’ils se retrouvèrent dans la merveilleuse prairie que représentait fidèlement le tableau. Tom n’en croyait pas ses yeux : une vaste plaine d’un vert tendre s’étendait à ses pieds. Une grande forêt composée d’arbres sans doute centenaires s’étalait sur la gauche tandis qu’un sublime château apparemment fait de marbre blanc se dressait fièrement sur sa droite. Un sentier de graviers plus blancs les uns les autres serpentait de la forêt au château en suivant la pente douce qui descendait vers le château et, plus loin encore, vers un grand lac bleu turquoise. Il n’y avait pas un souffle de vent, mais l’on voyait l’herbe qui ondulait doucement et gracieusement et l’on entendait le doux bruissement des feuilles d’arbres au loin. Pas un oiseau ne volait dans le ciel, mais l’on entendait les chants mélodieux des oiseaux des bois : pinson, alouette, rossignol, rouge-gorge, mésange… et dans tout ces chants on y distinguait même le cri répétitif du paon. Lord Faucette s’avança en direction du château en suivant le long sentier blanc suivit de ses deux invités qui ouvraient de grands yeux en observant autour d’eux. Lorsqu’ils arrivèrent enfin au pied du château, le vieux comte fit une pause pour permettre à ses deux compagnons d’observer les alentours à leur guise. Le château était immense. Curieusement, aucune douve ne l’entouraient mais des rosiers blancs et des lauriers roses en fleurs qui embaumaient l’air d’un délicat parfum de miel. Une grande porte en chêne interdisait l’accès à l’intérieur du château. Il n’y avait pas de poignées. - Comment allons-nous pouvoir entrer ? demanda la jeune demoiselle Lord Faucette ne lui répondit pas et se tourna vers les portes en bois. Il ouvrit la bouche pour parler, remua les lèvres mais aucuns son ne sortit. Le vieil homme et les deux enfants restèrent très longtemps debout devant la porte sans bouger, sans parler. Tom commençait à s’impatienter lorsque les lourds battants de la porte s’ouvrirent sur une jeune femme. Cette femme avait de jolis cheveux roux, de petites taches de rousseur qui parsemaient ses joues roses et fraîches comme des pétales de rose en bouton ; ses yeux étaient d‘un beau vert, le même que celui qui couvre les aiguilles de sapin ; ses lèvres fines semblaient aussi douces que le coton et étaient d’un rouge sang parfait. Elle était grande, une taille très fine et elle portait gracieusement une longue robe vert émeraude aux larges manches doublées de soie argentée. Lyra, car c’était elle, les salua avec bienveillance et les invita à entrer, ce que firent les trois visiteurs. La jeune femme les conduisit dans une grande salle avec un plafond en voûte, comme dans les églises, et avec, au sol, une étoile à vingt-sept branches. Le dallage régulier et en marbre blanc semblait se prolonger à l’infini. Des lustres de cristal pendaient du plafond et éclairaient le tableau d’une lumière irréelle et bleutée. Des chandeliers étaient posés au bout de chacune des branches de l’étoile. Lyra avança dans cette salle, le bruit de ses pas se répercutait contre les hauts murs blancs. Arrivée au centre, elle se retourna et dévisagea ses invités. - Vous voici enfin ! Guenièvre s’impatientait ! - Je suis désolé mes ces deux enfants sont arrivés vers midi. Lyra ouvrit la bouche pour excuser les deux enfants lorsqu’elle se tu et fixa un point au-dessus de la tête de Lord Faucette. Machinalement, Lily et Tom se retournèrent et n’en crurent pas leurs yeux : une forme vaguement humaine apparaissait dans les airs. Elle devenait de plus en plus précise de seconde de seconde et elle fut si précise au bout d’une minute que les deux enfants purent la décrire sans hésitations. C’était une femme. Elle n’était pas très grande mais très fine. Ses longs cheveux roux flamboyant encadraient un visage d‘un ovale parfait, qui ne semblait pas porter les marques du temps qui s’écoule, où deux yeux bleus, si clairs qu’ils ressemblaient à du cristal, pétillaient de bonheur sous la rangée de cils d’un noir parfait et gracieusement recourbé qui jetaient une délicate ombre rosée sur deux joues roses pâle ; un nez droit, sans bosse et légèrement retroussé au bout descendait sur une bouche fine et couleur des cerises mûres en été. Une longue robe vert émeraude délicatement brodée d’argent la recouvrait et deux grandes ailes vertes, comme celles des papillons, battaient doucement dans son dos. La jeune femme se posa délicatement sur le sol, près des quatre personnes regroupées et leur adressa un sourire charmant et chaleureux. Elle regarda les deux adolescents et leur parla d’une voix chantante. - Vous voici ! Vous, les Passeurs de Temps ! Lyra regarda Lily et Tom. Un grand sourire illuminait son visage. Guenièvre ferma les yeux un instant puis repris la parole, toute euphorie avait quitté sa voix. - Mes enfants, il est temps pour vous de connaître l’Epopée. Mais essayons-nous, c’est une très longue histoire. La Reine fit apparaître cinq fauteuils verts brodés d’arabesques argentées. Les cinq convives s’y installèrent confortablement et Guenièvre pu commencer son récit. - Mes amis, il faut que vous sachiez qu’avant le Commencement, la Terre était peuplée d’êtres vivants, certes, mais sans foi ni loi : ils se tuaient les uns les autres sans distinguer le frère, le père, le cousin ou l’ami. Il y eut, une nuit très froid, très sombre, une pluie de comètes. L’une d’elles entra dans notre atmosphère et entra en collision avec la surface du sol. La comète se brisa. Des entrailles fumantes de cette énorme pierre en sortit deux Entités : le « bien » et le « mal ». Le « bien » se personnifia et il se trouve qu’il choisit de prendre l’apparence d’une femme, ce fut ma « naissance » Le « mal », lui aussi, se personnifia et préféra prendre l’apparence d’un homme, le Seigneur de l’Ombre était « né ». Tandis que j’introduisais l’amour, la bonté, le pardon, la confiance dans le cœur des hommes, le Seigneur de l’Ombre introduisit la haine, la vengeance, la colère dans leurs cœurs. Certains hommes développèrent ce que le « mal » leur avait donné tandis que les autres développaient ce que leur avait donné le « bien ». Donc, à la Nuit des Temps, lors de ma « naissance » je compris que le cœur des hommes était fragile : il suffisait d’un rien pour qu’ils basculent du côté du Seigneur de l’Ombre. Je décidais alors de m’entourer de certains hommes, des femmes de préférence, qui m’aideraient à maintenir l’harmonie du monde. Les Dames Vertes étaient nées. Je me fis moi-même, humblement, Reine des Dames Vertes pour guider celles qui m’aideraient dans ma tâche ardue. Et, au fil de vingt-six époques importante pour l’espèce humaine, je réunis vingt-six jeunes filles avec moi. Une Dame Verte par époque importante. Je laissais ces jeunes filles vivre leurs vies et, au moment de leur mort, j’allai les voir, leur rendais une jeunesse immortelle et leur confiais une Clef, une Clef du Temps. Ces Clefs du Temps sont importantes car chacune d’elle renferme tous les secrets de l’époque à laquelle elle a été formée, créée. En plus de permettre à son possesseur de modifier l’époque à laquelle elle appartient, les Clefs du Temps ont chacune un Pouvoir Spécial qui ne se libère que lorsque son Gardien traverse une émotion « maléfique » comme la haine, la colère ou la vengeance. L’harmonie du monde que j’avais créé était entre de bonnes mains. Malheureusement, le Seigneur de l’Ombre voulait nous séparer à tout prix. Il y est parvenu. Seule Lyra m’est restée fidèle. Je ne peux plus compter sur les autres Dames et il faut que vous m’aidiez à récupérer les vingt-cinq Clefs. Chaque Dame Vert est retournée dans l’époque qui l’a vue naître. Je vous enverrai donc dans leurs époques pour que vous récupériez ces Clefs du Temps car sans elles nous ne saurons vaincre le Seigneur de l’Ombre. Guenièvre s’arrêta et posa ses yeux bleus sur les deux enfants en face d’elle. Elle reprit sa respiration puis se remit à parler. - Il s’agit d’une mission d’une importance capitale. Je ne vous donnerai que deux conseils : restez solidaires à travers toutes les épreuves que vous vivrez et ne vous laissez jamais aller au désespoir. Il est temps de commencer votre Quête. La Clef du Temps qu’il nous faut avoir en premier est celle-ci la Clef de la Renaissance, appelée Clef d’Or. Maintenant il faut partir… Guenièvre se leva de son fauteuil, fit signe aux deux Passeurs de l’imiter et dirigea vers le centre de l’étoile gravée au centre de la pièce. Elle leur ordonna de se tenir au centre du dessin et demanda à Lyra de lui apporter un morceau de tissu. Lyra s’empressa de s’exécuter et apporta une pièce de mousseline verte. Guenièvre donna le tissu aux deux enfants en leur enjoignant de ne pas bouger puis demanda à Lyra et Eustache de s’éloigner le plus possible de l’étoile, ce qu’ils firent avec empressement. Puis la Reine s’éleva gracieusement dans les airs et prit sa respiration.
- Partez chercher la Clef d’Or et retrouvez-la au milieu de la cour du Roi Soleil. Un éclair de lumière verte illumina la pièce en entourant les deux Passeurs. Puis plus rien. Ils étaient partis.
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| | | Littlest Fairy Dévoreuse de livres et useuse de plumes
Messages : 184 Date d'inscription : 15/02/2008 Age : 27 Localisation : Devant mon ordinateur
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| Sujet: Re: La Passeurs de Temps ~~~~> Chapitre 2 Dim 9 Mar - 20:36 | |
| Comment tu arrives à créer ça ??? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Passeurs de Temps ~~~~> Chapitre 2 Lun 10 Mar - 21:57 | |
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| | | Littlest Fairy Dévoreuse de livres et useuse de plumes
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| Sujet: Re: La Passeurs de Temps ~~~~> Chapitre 2 Mar 11 Mar - 20:09 | |
| Tu as bien un petit truc, non ? Chez nous c'est de mère en fille xD | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Passeurs de Temps ~~~~> Chapitre 2 Jeu 13 Mar - 22:53 | |
| Moi ?? c'est le talent de poète de mon amoureux qui m'a été transmit... * soupir * |
| | | Littlest Fairy Dévoreuse de livres et useuse de plumes
Messages : 184 Date d'inscription : 15/02/2008 Age : 27 Localisation : Devant mon ordinateur
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| Sujet: Re: La Passeurs de Temps ~~~~> Chapitre 2 Ven 14 Mar - 20:33 | |
| Ah... le talent du miens c'est le dessin et... il va faire ceux de mon livre !! | |
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| Sujet: Re: La Passeurs de Temps ~~~~> Chapitre 2 | |
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| | | | La Passeurs de Temps ~~~~> Chapitre 2 | |
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